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Destruction d'archives médicales en Belgique : le guide complet en 2025

Rédigé par Domenica Butera | 13-mai-2025 5:30:00

La destruction d'archives médicales représente une obligation légale stricte en Belgique, notamment depuis l'application du RGPD qui impose des règles rigoureuses pour la gestion des données de santé sensibles. En effet, après une période de conservation minimale de 20 ans, les établissements de santé doivent procéder à une destruction sécurisée conforme à la norme DIN 66399 - P04.

Le non-respect de ces procédures de destruction peut entraîner de lourdes conséquences, exposant les établissements de santé et leurs responsables à des sanctions civiles et pénales. La destruction des documents médicaux exige donc une approche discrète et professionnelle pour garantir la confidentialité des patients et respecter les obligations légales.

Dans ce guide complet, nous examinerons le cadre légal belge pour la destruction d'archives médicales en 2025, les méthodes conformes aux normes en vigueur, ainsi que les étapes essentielles d'un processus de destruction sécurisé.

Nous aborderons également les conséquences du non-respect de ces obligations et les solutions professionnelles disponibles pour assurer une destruction conforme.


Dans ce guide, vous découvrirez : 

  1. Cadre légal belge pour la destruction d'archives médicales
  2. Types d'archives médicales nécessitant une destruction sécurisée
  3. Méthodes de destruction conformes aux normes belges
  4. Processus de destruction d'archives médicales étape par étape
  5. Conséquences du non-respect des obligations de destruction
  6. Les avantages des Ateliers de Mons par rapport aux autres prestataires de destruction de document ?  

 

 

Cadre légal belge pour la destruction d'archives médicales en 2025


En Belgique, la gestion et la destruction des archives s'inscrivent dans un cadre juridique précis que tous les professionnels de santé doivent appliquer. L'évolution constante de la législation impose de nouvelles exigences pour protéger efficacement les données sensibles des patients.

 

Le RGPD et son application aux données médicales

Le Règlement Général sur la Protection des Données constitue le socle fondamental pour la gestion des données médicales en Belgique. Ce règlement européen considère les données de santé comme particulièrement sensibles, ce qui implique des mesures de protection renforcées. En effet, le RGPD interdit en principe le traitement des données relatives à la santé, sauf dans des cas spécifiques.

Les exceptions autorisant le traitement des données de santé comprennent notamment:

  • Le consentement préalable et explicite du patient

  • La nécessité de protéger les intérêts vitaux de la personne concernée

  • Les besoins liés à la médecine préventive ou du travail

  • Les motifs d'intérêt général dans le domaine de la santé publique

 

Par ailleurs, le RGPD impose aux établissements de santé des obligations strictes, notamment la désignation d'un délégué à la protection des données (DPO), la tenue d'un registre des traitements et la réalisation d'analyses de risques. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions.

 

Lois spécifiques belges sur la protection des données de santé

Outre le RGPD, la Belgique dispose de sa propre législation sur la protection des données de santé. La Loi sur la Protection de la Vie Privée complète le cadre européen en définissant des exigences précises pour les entreprises et organisations belges.

Plusieurs textes spécifiques encadrent les données médicales:

  • La loi du 22 avril 2019 relative à la qualité de la pratique des soins de santé, entrée en vigueur le 1er juillet 2021

  • La loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient, modifiée par la loi du 6 février 2024

  • La loi du 16 mai 2024 relative à la protection des personnes atteintes de troubles psychiatriques, applicable dès le 1er janvier 2025

  • La loi du 31 janvier 2025 établissant la plateforme TRIO pour l'échange d'informations entre acteurs de soins

Ces textes établissent les principes fondamentaux de minimisation, de proportionnalité et de nécessité dans le traitement des données. Autrement dit, les informations collectées doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire pour les finalités prévues.

Durées légales de conservation des dossiers médicaux

Avant d'envisager la destruction d'archives médicales, il est impératif de respecter les durées légales de conservation. En Belgique, deux délais principaux s'appliquent:

Délai déontologique et légal de 30 ans: Le Code de déontologie médicale stipule que "les dossiers des patients doivent être conservés pendant trente ans après le dernier contact avec le patient, de manière sécurisée et en respectant le secret professionnel". Cette obligation déontologique concorde avec la durée fixée par la loi, notamment dans la loi qualité du 22 avril 2019.

Délai civil de prescription de 20 ans: Pour les questions de responsabilité, le délai de prescription est de vingt ans à partir du lendemain du fait ayant provoqué le dommage.

 

D'autres spécificités existent selon le type d'établissement:

  • Pour les dossiers patients hospitaliers, l'arrêté royal du 3 mai 1999 fixe également un délai minimum de conservation de 30 ans

  • La loi qualité permet une conservation allant jusqu'à 50 ans maximum, si le médecin peut démontrer que cela est nécessaire aux fins des soins de santé

 

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Une fois ces délais expirés, les documents peuvent être détruits, mais uniquement dans des conditions garantissant la confidentialité totale des informations qu'ils contiennent. C'est à ce moment précis que les procédures de destruction sécurisée doivent être mises en œuvre.

 

 

Types d'archives médicales nécessitant une destruction sécurisée

 

Dans le secteur médical, de nombreux documents contiennent des informations sensibles et personnelles des patients. Ces archives, qu'elles soient physiques ou numériques, nécessitent une attention particulière lors de leur élimination pour éviter toute fuite d'information susceptible d'entraîner une perte de confiance envers le système de santé ou des sanctions pour l'établissement concerné.

 

Dossiers patients physiques

Les dossiers patients sous forme papier regroupent un ensemble d'informations relatives à l'état de santé d'une personne et sont considérés comme des documents confidentiels. Ces dossiers contiennent notamment les antécédents médicaux, les diagnostics, les traitements prescrits et parfois même des informations financières. Leur confidentialité est protégée par différents textes de loi, dont le RGPD, la loi Informatique et Libertés et le code de la santé publique.

En raison de leur nature hautement confidentielle, ces documents nécessitent une destruction sécurisée une fois la période légale de conservation écoulée. La destruction doit se faire en toute discrétion pour respecter le secret médical.

 

Données médicales numériques

À l'ère du numérique, de nombreux établissements de santé stockent les informations des patients sur des supports informatiques. Ces données médicales numériques comprennent les dossiers médicaux électroniques, les comptes rendus de consultations, les hospitalisations et les prescriptions.

Par ailleurs, les données numériques peuvent être stockées sur différents supports : disques durs, CD/DVD, bandes magnétiques, cassettes VHS, etc.Tout comme leurs homologues papier, ces supports nécessitent une destruction conforme aux normes en vigueur pour éviter toute récupération d'informations.

 

Documents administratifs contenant des informations sensibles

Outre les dossiers médicaux proprement dits, de nombreux documents administratifs contiennent également des informations sensibles sur les patients.

Ces documents incluent :

  • Les fiches de paie du personnel médical mentionnant des patients

  • Les documents de facturation contenant des données personnelles

  • Les correspondances avec les patients et leurs familles

  • Les formulaires de consentement signés

 

Selon le RGPD, tout document professionnel pouvant porter une information personnelle doit être potentiellement destructible de manière sécurisée. En effet, ces documents administratifs, même s'ils ne contiennent pas directement des informations médicales, peuvent révéler des données sensibles sur la santé d'un individu.

 

Imageries médicales et résultats d'examens

Les imageries médicales et résultats d'examens constituent une catégorie particulière d'archives médicales. Ils comprennent notamment :

  • Les images d'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)

  • Les scanners (tomodensitométrie)

  • Les radiographies classiques

  • Les mammographies

  • Les échographies

  • Les résultats de laboratoire

 

Ces documents, souvent volumineux, contiennent des informations médicales cruciales et doivent être conservés aussi longtemps que le dossier lui-même, soit pendant trente ans après le dernier contact avec le patient. Après cette période, leur destruction doit suivre les mêmes protocoles de sécurité que les autres types d'archives médicales.

Les établissements belges doivent porter une attention particulière à tous ces types d'archives lors de leur destruction pour garantir la protection des données personnelles des patients et se conformer aux réglementations en vigueur.

 

Pour en savoir plus sur la liste des documents médicaux que vous devez détruire, rendez-vous sur notre page destruction d'archives médicales pour les soins de santé.

 

 

 

Méthodes de destruction conformes aux normes belges

 

Pour assurer la protection des données sensibles, la destruction des archives médicales doit respecter des protocoles stricts conformes aux normes belges et européennes. Ces méthodes garantissent que les informations confidentielles ne puissent pas être récupérées après élimination.

 

Destruction physique des documents papier

La destruction physique des documents médicaux papier nécessite des techniques spécifiques pour garantir leur illisibilité complète. Le déchiquetage professionnel est la méthode la plus courante, mais tous les types de déchiquetage ne sont pas égaux face aux exigences réglementaires.

Pour les documents contenant des données médicales, le déchiquetage doit être réalisé par des prestataires certifiés disposant d'équipements spécialisés. Ces professionnels utilisent des broyeurs industriels capables de réduire les documents en particules minuscules, rendant impossible toute reconstitution.

Par ailleurs, la destruction doit se faire en toute discrétion pour respecter le secret médical. 

Une fois détruits, les documents sont généralement compressés puis recyclés à 100%. Ce processus durable ne laisse aucun résidu et permet de démontrer le respect des règles RGPD. 

Aux Ateliers de Mons, nous protégeons doublement vos données médicales sensibles avec une destruction sécurisée et éthique, réalisée par des malvoyants ! Découvrez notre nouveaux services.

 

Effacement sécurisé des données numériques

Les supports numériques contenant des données médicales (disques durs, SSD, clés USB, CD/DVD) nécessitent des méthodes d'effacement spécifiques. Contrairement à une idée reçue, la simple suppression des fichiers ne suffit pas à éliminer définitivement les données.

Pour les disques durs et autres supports électroniques, plusieurs techniques peuvent être employées :

  • La démagnétisation (pour les supports magnétiques)

  • La destruction physique du support

  • L'écrasement multiple des données avec des logiciels spécialisés

 

L'effacement sécurisé doit être effectué par des experts disposant des équipements nécessaires pour garantir l'impossibilité de récupération des données. 

 

Norme DIN 66399 et niveaux de sécurité requis

La norme DIN 66399, établie par l'Institut allemand de normalisation, est la référence en matière de destruction sécurisée des documents en Belgique. Cette norme définit les critères techniques pour la destruction des différents supports d'information.

Elle se divise en trois catégories principales selon le type de support :

  • Papiers et documents imprimés (classification P)

  • Supports numériques et électroniques (classification H)

  • Supports optiques et magnétiques (classification O)

 

Pour les documents papier médicaux, la norme DIN 66399 exige au minimum le niveau P-3 (particules ≤ 320 mm²) pour les documents sensibles, et recommande le niveau P-4 (particules ≤ 160 mm²) pour les données confidentielles. 

La norme ISO 21964, équivalent international de la DIN 66399, reprend les mêmes classifications et niveaux de sécurité.

 

Votre méthode de destruction de documents médicaux est-elle conforme à la Législation Belge et Européenne ? Contactez-nous pour une évaluation gratuite !

 

 

 

Processus de destruction d'archives médicales étape par étape


La mise en œuvre d'un processus méthodique est fondamentale pour la destruction sécurisée des archives médicales. Un protocole rigoureux garantit non seulement le respect des obligations légales mais aussi la protection des données sensibles des patients tout au long du processus d'élimination.

 

Préparation et inventaire des documents à détruire

Tout d'abord, identifiez précisément les dossiers médicaux qui ont dépassé le délai légal de conservation de 30 ans après le dernier contact avec le patient. Ces documents peuvent être détruits en veillant à garantir la confidentialité de leur contenu durant tout le processus. Établissez ensuite un inventaire détaillé des archives à éliminer, en distinguant les supports papier des supports numériques, pour faciliter les étapes suivantes.

 

Obtention des autorisations nécessaires

Avant toute destruction, l'autorisation des Archives de l'État est obligatoire pour les institutions publiques. Il est nécessaire de remplir un formulaire de demande d'autorisation d'élimination et de l'envoyer à la Section Surveillance et avis des Archives de l'État. Si votre établissement dispose d'un tableau de tri, la demande doit être introduite au moins 30 jours avant l'élimination effective. Sans tableau de tri, ce délai s'étend à 60 jours.

 

Sélection d'un prestataire certifié

Par ailleurs, le choix d'un prestataire spécialisé dans la destruction d'archives médicales est crucial ! 
Vérifiez que l'entreprise possède les certifications nécessaires et qu'elle respecte la norme DIN 66399 pour les niveaux de sécurité adaptés aux données médicales. 

 

Documentation et certification de destruction

Enfin, à l'issue de l'opération, exigez un certificat de destruction qui servira de preuve légale. Ce document atteste que vos archives ont été détruites conformément aux normes en vigueur. Ce certificat doit mentionner la date, le volume des documents détruits et la méthode utilisée.

 

Votre prestataire dispose-t-il des certifications nécessaires pour la destruction de  données médicales ? Contactez-nous pour une évaluation gratuite !

 

 

Conséquences du non-respect des obligations de destruction

 

Le non-respect des obligations de destruction d'archives médicales expose les établissements de santé et les professionnels à des risques. Ces conséquences, loin d'être théoriques, peuvent avoir un impact durable sur l'activité et la réputation des structures concernées.

 

Sanctions administratives et amendes RGPD

Depuis l'entrée en vigueur du RGPD, les sanctions pour manquement aux obligations de protection des données ont été considérablement renforcées. En cas de violation du règlement, les établissements s'exposent à des amendes. Ces sanctions financières s'inscrivent dans un cadre réglementaire qui a évolué d'une approche préventive vers un système répressif.

L'Autorité de Protection des données belge dispose de plusieurs moyens d'action gradués :

  • Avertissements et mises en demeure

  • Ordres de mise en conformité du traitement

  • Suspensions temporaires d'activité

  • Amendes administratives

 

En Belgique, l'activité de l'Autorité de Protection des données est particulièrement soutenue, avec pas moins de 3.749 plaintes reçues en cinq ans et 535 décisions assorties de sanctions financières.

 

Risques pour la réputation de l'établissement

Au-delà des sanctions administratives, la négligence dans la destruction des archives médicales peut gravement compromettre la réputation d'un établissement. En effet, la perte de confiance des patients et des partenaires constitue souvent un préjudice plus durable que les amendes elles-mêmes.

Ainsi, un incident lié à la divulgation non autorisée d'informations médicales peut rapidement devenir public, entraînant des conséquences désastreuses pour l'image de l'établissement. Par ailleurs, la médiatisation de tels événements peut avoir un effet amplificateur, notamment depuis que la presse relaie les premières amendes infligées aux établissements de santé pour violation du RGPD.

 

Responsabilité civile et pénale des professionnels de santé

Le cadre juridique belge établit clairement que toute destruction non conforme peut engager la responsabilité civile et pénale de l'établissement et de ses agents. Il est important de noter que le médecin est personnellement responsable du secret des informations de santé nominatives qu'il recueille ou détient.

De plus, cette responsabilité ne s'éteint pas avec la fin d'activité, puisqu'elle est transmise aux héritiers en cas de décès du médecin.  Le non-respect des obligations peut également entraîner des peines d'emprisonnement dans les cas les plus graves, par exemple en cas de falsification de documents.

 

Etes-vous en conformité avec la législation Belge et Européenne pour la
destruction de vos documents médicaux ?

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Pourquoi faire appel aux Ateliers de Mons ?


Face aux exigences strictes de la destruction d'archives médicales, les Ateliers de Mons proposent une solution unique alliant sécurité maximale et engagement social.

L'atout majeur de notre service réside dans l'emploi de personnes malvoyantes ou non-voyantes pour manipuler les documents confidentiels.

Comme l'explique Belinda, une employée ayant seulement 3/10 au premier œil et 0/10ème de vision au second : "L'avantage est là. Je ne sais tout de même pas le lire donc je ne m'en occupe pas et je le dépose directement dans la machine et le travail fait le reste".

Ce handicap visuel garantit ainsi une confidentialité optimale, particulièrement précieuse pour les documents médicaux.

Par ailleurs, aux Ateliers de Mons, nous assurons, grâce aux machines utilisées, une destruction conforme à la norme DIN 66399 - P04, répondant ainsi aux exigences les plus strictes en matière de protection des données sensibles.

En choisissant les Ateliers de Mons, les établissements médicaux soutiennent l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, concrétisant ainsi une démarche éthique parallèlement à leurs obligations légales de destruction d'archives médicales.

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Pour en savoir plus : 

 

 

FAQs

 

Q1. Quelle est la durée légale de conservation des dossiers médicaux en Belgique ? 
En Belgique, les dossiers médicaux doivent être conservés pendant 30 ans après le dernier contact avec le patient, conformément au Code de déontologie médicale et à la loi qualité du 22 avril 2019.

Q2. Comment les établissements de santé doivent-ils procéder à la destruction des archives médicales ? 
Les établissements de santé doivent faire appel à des prestataires certifiés pour détruire les archives médicales de manière sécurisée, conformément à la norme DIN 66399. La destruction doit garantir la confidentialité totale des informations et peut inclure le déchiquetage professionnel pour les documents papier et l'effacement sécurisé pour les données numériques.

Q3. Quelles sont les conséquences du non-respect des obligations de destruction d'archives médicales ? 
Le non-respect peut entraîner des sanctions administratives sévères, dont des amendes pouvant atteindre 20 millions d'euros ou 4% du chiffre d'affaires mondial. De plus, cela peut nuire gravement à la réputation de l'établissement et engager la responsabilité civile et pénale des professionnels de santé.

Q4. Quels types de documents médicaux nécessitent une destruction sécurisée ? 
Tous les documents contenant des informations médicales sensibles doivent être détruits de manière sécurisée, incluant les dossiers patients physiques, les données médicales numériques, les documents administratifs contenant des informations personnelles, ainsi que les imageries médicales et résultats d'examens.

Q5. Pourquoi est-il important de choisir un prestataire certifié pour la destruction d'archives médicales ? 
Un prestataire certifié garantit le respect des normes de sécurité en vigueur, comme la DIN 66399, et fournit un certificat de destruction qui sert de preuve légale. De plus, ces prestataires disposent d'équipements spécialisés pour assurer une destruction complète et irréversible des données sensibles.